Pourquoi le PVT Canada est-il si populaire?
La décision de partir dans un pays étranger n’est jamais une décision facile à prendre. Et pourtant, le PVT Canada est de plus en plus populaire et reste l’un des Permis Vacances Travail les plus prisés par les Français. Les raisons? L’attractivité économique du pays joue un rôle majeur avec un taux de chômage très faible et une qualité de vie qui fait rêver des milliers de Français. De plus, ce PVT offre la possibilité de pouvoir s’installer dans n’importe quelle province du pays, anglophone ou francophone. Enfin, d‘autres critères, comme la culture, la facilité de trouver un emploi, l’ouverture d’esprit des Canadiens, la diversité…, et tant d’autres, favorisent le choix du Canada comme destination pour les Français.
J'ai choisi le PVT Canada
En mars 2014, j’ai décidé de partir en PVT Australie pour un an. Mais finalement, j’ai souhaité y rester une année supplémentaire et continuer cette aventure qui était en train de changer ma vie.
En juillet 2015, alors que ma demande pour un second PVT Australie était en cours et que les délais d’obtention continuaient de s’allonger, Immigration Canada a officialisé de son côté la première date d’ouverture pour obtenir un PVT. J’ai donc décidé de tenter ma chance, afin d’avoir un plan B au cas où mon second visa Australie ne serait pas accepté (il l’a finalement été). Après avoir préparé mon dossier en ligne, je me connecte le jour J de l’ouverture à 23h précisément (heure australienne) et je remplis le plus rapidement possible ma demande puis je clique sur le bouton « valider ». Il faut savoir qu’en 2015, l’obtention du visa était délivré selon la règle du « premier arrivé premier servi ». Quelques secondes plus tard, un numéro s’affiche sur mon écran… c’est bon, je viens d’obtenir mon PVT Canada. Quel soulagement!
Mais pourquoi avoir choisi le PVT Canada? Je dois avouer que ce pays a été une évidence pour moi. En plus de la facilité à trouver un emploi, le Canada est un pays ouvert et tolérant envers la communauté LGBTQ+. Je dois avouer qu’après les manifestations et le déferlement de haine contre le mariage pour tous en France, j’avais besoin de m’installer dans un pays qui accepte et intègre les LGBTQ+. De plus, l’une de mes sœurs essayait aussi d’obtenir son PVT Canada et après deux ans loin de ma famille, je me suis dit que ça serait une bonne idée d’avoir une partie de ma famille dans la même ville que moi.
En juin 2016, je suis arrivé à Montréal avec mon sac à dos et un PVT de deux ans en poche. J’avais donc deux ans devant moi pour vivre cette expérience et décider de la suite, rester au Canada ou retourner en France.
Deux ans à Montréal, et après?
J’ai donc décidé de m’installer à Montréal, ville cosmopolite, vibrante, humaine et qui vit au rythme des festivals. Sans mentionner le fait qu’il est aussi possible de parler français ou anglais à n’importe quel moment dans cette ville.
Comme beaucoup de nouveaux pvtistes Canada, j’ai commencé par travailler dans un restaurant pendant huit mois avant de trouver un poste en Communication et Marketing. La plus grande difficulté, lors des entretiens, a certainement été de convaincre les personnes que je resterai plus d’un an dans leur entreprise, car mon PVT expirait en juin 2018. Il faut aussi ajouter à cela le fait que les entreprises québécoises ont tendance a privilégié des personnes qui ont déjà de l’expérience dans une entreprise au Québec. Au total, il m’a fallu quatre mois de recherches et d’entretiens avant de pouvoir décrocher un poste.
Après avoir obtenu un emploi qui me correspondait davantage, la décision de m’installer de manière durable à Montréal avec mon copain, ma sœur et mes amis est devenue de plus en plus évidente. En deux ans, j’ai vécu dans les quartiers de Rosemont, du Village ainsi que sur le Plateau et finalement dans le quartier de Saint-Henri. Deux hivers intenses à ressentir des températures parfois proches de -40 degrés n’auront finalement pas eu raison de moi, puisqu’en avril 2018, j’ai décidé de lancer ma demande de CSQ via le PEQ. Il ne m’a fallu que trois semaines et quelques appels téléphoniques de suivi de dossier pour obtenir mon CSQ.
Enfin, le 17 juin 2018, je faisais le fameux tour du poteau pour obtenir mon visa A75, un visa de travail fermé avec mon entreprise qui me garantissait, à moi et à mon employeur, deux années supplémentaires au Canada. Avec ce nouveau visa en poche, je pouvais désormais me projeter un peu plus dans ma vie canadienne.